La documentation archivée, un champ infini de recherches

Depuis 1982 et la création de son Institut d’histoire sociale, la Cgt s’attache à  sauvegarder, classer, valoriser des archives – […]

Depuis 1982 et la création de son Institut d’histoire sociale, la Cgt s’attache à  sauvegarder, classer, valoriser des archives – écrits, photos, vidéos, matériel numérique, objets – qui témoignent de son histoire, comme de celle du travail et des mouvements sociaux. L’objectif est de transmettre la connaissance de sa propre histoire (en particulier auprès des militants) mais aussi de contribuer à  l’historiographie, de la fin du xixe siècle à  nos jours, période durant laquelle elle a été et reste un acteur majeur.

C’est dans cet esprit que des militants aguerris siègent avec des universitaires spécialistes du mouvement social au sein de son conseil scientifique, et que l’Ihs organise de nombreux séminaires et événements et publie un trimestriel, de même qu’il ouvre ses archives à  la consultation des étudiants, doctorants, chercheurs, journalistes, documentaristes venus du monde entier.

Cette masse documentaire est versée au patrimoine commun et continue d’être nourrie du temps présent, afin de documenter les futurs travaux. Les sujets ne manquent pas : mutations technologiques, travail en temps de Covid, numérique et télétravail, droits des femmes, racisme et discriminations en tous genres au travail, émergence de nouvelles revendications (droits, de refus, droit d’alerte). Là  encore, de quoi travailler pendant longtemps !

V. G.