En juillet, le festival Paris l’été affiche 27 propositions artistiques

Après deux années de pandémie et à l’heure d’une montée de la violence dans le monde, la manifestation se place délibérément sous le double signe de l’envie de vivre et de la découverte.

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Le groupe musical des Dakh Daughters, formé à  Kiev en 2012, sera en concert le 14 juillet au Monfort Théâtre. © Olga Zakrevska
Après deux années de pandémie et à l’heure d’une montée de la violence dans le monde, la manifestation se place délibérément sous le double signe de l’envie de vivre et de la découverte.
Le groupe musical des Dakh Daughters, formé à Kiev en 2012, sera en concert le 14 juillet au Monfort Théâtre. © Olga Zakrevska

Voici quelques pistes pour un peu s’y retrouver. Après une ouverture à la hauteur, due au célèbre chorégraphe Angelin Preljocaj (11 et 12 juillet), lançant treize danseurs dans certaines salles et dans la cour Lefuel du Louvre sur les accents du Boléro de Ravel, ce sera, toujours sous sa direction, une suite d’extraits de six pièces, respectivement donnés le 14 juillet sur les Berges de Seine, quai d’Orsay (gratuit), le 15 à Bercy Village (gratuit) et le 16 à la tour Montparnasse.

Le Grand Palais éphémère, érigé sur le Champ-de-Mars, accueillera du 12 au 16 juillet Mette Ingvartsen, chorégraphe et danseuse danoise installée à Bruxelles, qui présentera The Dancing Public, un solo parcouru de mouvements frénétiques, qui rappelle les « chorémanies » médiévales, quand des foules entraient en transe en période d’épidémie ou de famine.

Sept femmes ukrainiennes expertes en prouesses vocales

Le 14 juillet, c’est au Monfort Théâtre qu’on pourra entendre, accompagnées par l’Orchestre de Chambre de Paris, les Dakh Daughters, qui sont sept femmes ukrainiennes expertes en prouesses vocales.

Le Cirkvost (les 15, 16 et 17 juillet) enverra évoluer au-dessus des têtes, sur la place de la Fontaine-aux-Lions de la Villette, quinze spécialistes de la voltige aérienne, tandis que, le 16 juillet, le danseur et chorégraphe Arthur Perole orchestrera, au Carreau du Temple, trois heures durant, une fête à laquelle s’intégreront les spectateurs.

Rien à jeter dans ce riche programme, destiné à prouver que Paris l’été vaut la peine d’être fréquenté par ceux qui s’y rendent, et reconnu par ceux qui y vivent. Les spectacles que nous venons de mentionner ne constituent qu’une petite partie d’un programme infiniment riche, à découvrir auprès de l’administration du Festival.

Stéphane Harcourt