Bouteilles de fête

Pour les amateurs imprévoyants ne disposant pas d’une cave de conservation, le moment est venu de sélectionner l’accompagnement de vos plats de fin d’année et de partir à la recherche des flacons qui sauront les valoriser.

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© Bruno Cantuà¡ria/Pexels

Pour les amateurs imprévoyants ne disposant pas d’une cave de conservation, le moment est venu de sélectionner l’accompagnement de vos plats de fin d’année et de partir à la recherche des flacons qui sauront les valoriser.

De nombreux salons et foires aux vins vous auront peut-être permis d’y pourvoir ; les conseils de votre caviste habituel y auront sans doute contribué. Qu’il me soit néanmoins permis de vous recommander trois maisons à mon sens incontournables pour leur rapport prix/plaisir.

Maison Baillet-Jauroyon, champagne Brut tradition,

Un champagne de la maison Baillet-Jauroyon, une exploitation familiale située à Écueil dans la montagne de Reims. Le brut tradition, assemblage de pinot noir majoritaire, de meunier et de chardonnay sera le champagne de tous les instants, de l’apéritif au dessert.

Domaine Jeannin-Naltet, mercurey premier cru Clos des Grands Voyens

Un mercurey remarquable dont je vous avais déjà parlé voici quelques années cartonne désormais en tête de cette appellation en progression constante, et on le doit au domaine Jeannin-Naltet de Benoît Eschard. Consacré meilleure bouteille 2020 par la revue Bourgogne Magazine et coup de cœur du guide Hachette, il s’agit d’un mercurey premier cru, le Clos des Grands Voyens, caractérisé par un nez de fruits noirs et d’épices, des tanins tendres et veloutés et une chair ronde. Pour 28 euros, il accompagnera à merveille un filet de bœuf ou mieux encore une belle volaille. Le millésime 2019 est disponible en magnum à 59 euros. Ne tardez pas à commander.

Château Biston Brillette, moulis cru bourgeois supérieur

« Un vin plein, rôti et charnu, d’une grande vinosité, le prototype des vins sérieux de cette bonne région de Moulis », pouvait-on lire dans la Revue du vin de France… en 1962 ! Le commentaire est toujours d’actualité. Trois millésimes s’offrent à vous, les 2018, 2019 et 2020. Je vous conseille le plus accessible : le 2018, au nez intense de fruits noirs, offre une matière riche et juteuse dans un style rond et velouté. Pour l’occasion, il sera bien sûr indispensable de le carafer quelques heures avant le service d’un carré d’agneau. Bonne dégustation.

Georges Suliac